Au RWDM : "On ne prend pas le problème par le bon bout"
Depuis quelques semaines, les Molenbeekois attendent d’être menés pour commencer à jouer.
- Publié le 04-12-2018 à 11h24
- Mis à jour le 04-12-2018 à 11h27
Depuis quelques semaines, les Molenbeekois attendent d’être menés pour commencer à jouer. "J’ai plutôt l’impression que mes joueurs attendent que l’adversaire mène au score pour commencer à jouer. Mais tant que la situation est chaude et que nous sommes acculés, nous n’avons pas de quoi répondre." Drazen Brncic a rapidement pointé l’un des maux du RWDM ces dernières semaines. Et on ne peut pas lui donner tort.
On l’avait déjà constaté à Deinze il y a quelques semaines. Menés au score à la pause, les Molenbeekois ont osé jouer en seconde période. Un scénario à nouveau vécu sur la pelouse de Tessenderlo il y a un mois. Menés 2-0 et réduits à neuf, les Molenbeekois ont alors joué sans calculer. Et ce samedi, lors de la défaite concédée 2-1 à Dessel, après avoir été acculés pendant 30 minutes, c’est une fois Dessel aux commandes que les joueurs ont repris leur marche en avant. "On a commencé à rejouer après le 2-1 alors qu’on a eu 80 minutes pour faire la différence. Comment expliquer ça ? Comme il n’y a plus rien à perdre, certains commencent alors à jouer de façon plus libérée. Mais en faisant ça, on ne prend pas le problème par le bon bout. Il faut beaucoup plus oser, ce n’est pas en jouant petits bras qu’on pourra faire la différence", analyse Yohan Brouckaert.
Pourtant, tout avait bien commencé avec le but de Binst inscrit après trois minutes de jeu seulement. "On a livré une première mi-temps correcte, on menait au score, sans concéder d’occasions et puis en seconde mi-temps, on est sorti du match. On a perdu trop de ballons, on a arrêté de défendre vers l’avant et on s’est compliqué la tâche. L’égalisation concédée sur coup franc nous a fait mal et le but encaissé sur corner nous a achevés."
Du coup, le RWDM enchaîne avec un quatrième match sans victoire. "Pour l’instant, on propose peut-être du beau jeu mais dans ce championnat, on doit être beaucoup plus réalistes, que ce soit devant ou derrière. On ne parvient pas à bien exploiter certaines opportunités alors que dans l’autre sens, on encaisse pratiquement à chaque fois sur la première occasion de l’adversaire. À cause de ça, on reste exposé en permanence."